mercredi 16 janvier 2013

Petit Réveil Matin



Dans la faible lueur
De la nuit qui s’étire
Tes jolis seins m’attirent
Car ils sont sur ton cœur
Comme des  pains tous chauds
Qui sortent du fourneau,
Posés sur un plateau.

Ecrasés de sommeil
Débordant de tendresse,
Affalés sur ton corps
Pendant que toi tu dors
Les voilà qui s’éveillent
Au levain de ma main
Et doucement se dressent
Sous les draps de satin.

Tes seins ont ce matin
La douce profondeur
D’un oreiller de plumes
Ainsi que la moiteur
D’une matinée de brume.
Ils ont pris la rondeur
Des beaux fruits de l’agrume
Et de leur bonne odeur
Finement te parfument.

Encore toute assoupie
Lorsque l’aube s’éclaire,
Je sens que tu frissonnes
Et que tu t’abandonnes
Livrée à l’appétit
De mes mains qui s’affairent
Sur tes seins qui bourgeonnent.
Voilà que tu souris,
Câline, tu m’étreins
  Radieuse tu me dis…
…VIENS !


Jmie

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