Le
vent est un gros capricieux
Qui n’en fait toujours qu’à
sa tête ;
De bousculer les girouettes
Il sait aussi, très
malicieux,
Courir après les Midinettes
Pour aller voir, petit
vicieux,
Ce qu’elles cachent sous leur
jupette.
Certaines fois, plus
facétieux,
Il taquine les Demoiselles
En effleurant leurs
jarretelles,
D’un petit souffle délicieux ;
Puis il devient plus
audacieux
En s’infiltrant sous les
dentelles
Pour amuser les jouvencelles
Qui le trouvent bien chatouilleux.
Et quand un jour il est
fougueux
Les jupes alors battent des
ailes
Et cet envol occasionnel
Des horizons voluptueux
Que la pudeur conventionnelle
Ne peut cacher, et c’est tant
mieux,
A nos regards frauduleux.
Certes le vent est polisson.
Les Dames sont aussi coquines,
Qui sous la bise du fripon
Lorsque vole la mousseline,
Se fendent d’un si beau
sourire
Que le passant ne peut qu’en
rire
Vu que l’aimable truculence
N’en a que plus belle indécence.
Mais si certains trouvent à
redire
Parce que Madame est peu
vêtue
Pour moi je pense pouvoir
dire
Qu’en cet endroit nul n’est
tenu
D’aller fleureter dans ses
dessous ;
Mais seul le vent qui touche
à tout
Sans provoquer de jalousies,
Peut se permettre la
courtoisie…
………………………………….
D’autant qu’il a vraiment bon
goût.
Jmie (09/06/10)
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