Fernand fort occupé à
faire un jour minette
Au petit chat frisé
d’une chaude conquête,
S’égayait en sentant la Belle s’affoler
Sous les douces
caresses de sa langue endiablée…
***
Quand soudain
effrayée, coupant court à la liesse
La Fille pointe du
doigt l’objet de sa détresse : …
…Suspendue à un fil
accroché au plafond,
Une araignée vicieuse
lorgne les amoureux
Et descend en rappel
voulant sûrement, parbleu !
Partager le festin
que s’offre le garçon.
Mu par son grand courage,
le téméraire amant
Debout sur le grand
lit et la flamberge au vent
D’un bon coup de
savate renvoie dans ses pénates
La maudite voyeuse et
ses vilaines pattes
Puis rejoint sa
copine qui jambes repliées
A recouvert son
ventre avec un oreiller
Et peint sur son
visage cet air désabusé
Qu’affectionnent les
Filles quand elles sont contrariées
Et malgré les mamours
de l’homme tout disposé
La séance est finie
et les draps sont pliés.
La vilaine bestiole a
fait peur à Jeannette
Et gâché
l’enthousiasme de la joyeuse fête.
Le héro déconfit
baissant le pavillon
Camoufle avec regrets
sa piteuse émotion,
Terriblement vexé par
l’issue malheureuse
Il ne peut pas
comprendre comment son amoureuse
S’est laissée
déprimer par tant de désarroi…
Mais les Filles sont
ainsi, allez savoir pourquoi !
…………………………………………………..
Sans doute que
l’amour est chose bien fragile
Qui comme l’araignée,
ne tient que par un fil.
Jmie (10/01/2013)
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