vendredi 21 juin 2013

L’été






Les gens heureux sommeillent encore

Lorsque la colombe roucoule

Pour retenir le temps qui coule

Et la fraîcheur qui se dérobe

Car lentement l’ombre s’enfuit

Éblouie par l’éclat de l’aube

Qui doucement chasse la nuit

Pour réveiller l’été qui dort.





C’est que l’été est arrivé !…

Depuis longtemps on en rêvait,

Finis manteaux et cache-nez

Et la chaleur de la journée

A comme un air de liberté

Qui nous amène à tout quitter

Boulot, chemise et la maison

Pour profiter de la saison.





Voici venu le bel été

Qui nous offre tant de beauté

Quand sur la plage, les demoiselles


Livrent au soleil qui les pille

Les beaux trésors de leur jeunesse
 Cachés derrière une ficelle,

Et, à la vague  qui les rhabille,

Leur joli corps pour des caresses.





L’été est dur, l’été est chaud

Car le soleil se lève tôt

Afin de nous brûler la peau ;

Mais la tête sous un chapeau

Allongé les deux pieds dans l’eau

On ne pense plus au boulot

En profitant du temps si beau

Pour s’accorder un bon repos.





Dans la douceur de la soirée,

Sur leurs épaules libérées

Le souffle frais de l’alizé

Donne aux filles de doux baisers

Qui leurs procurent tant de frissons

Et de désirs un peu fripons,

Qu’elles s’abandonnent tendrement

Pendues au cou de leur amant.





Puis quand s’éteignent les lampions

Et les accords du violon,

Sous les étoiles qui pâlissent

Les amoureux alors s’unissent

En cet instant de volupté

Où  ils oublient le temps qui passe

Et la fraîcheur qui laisse place

A la fournaise de l’été

  


Jmie (14/07/2010)


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire