Les gens heureux sommeillent
encore
Lorsque la colombe
roucoule
Pour retenir le temps
qui coule
Et la fraîcheur qui
se dérobe
Car lentement l’ombre
s’enfuit
Éblouie par l’éclat
de l’aube
Qui doucement chasse
la nuit
Pour réveiller l’été
qui dort.
C’est que l’été est
arrivé !…
Depuis longtemps on
en rêvait,
Finis manteaux et
cache-nez
Et la chaleur de la
journée
A comme un air de
liberté
Qui nous amène à tout
quitter
Boulot, chemise et la
maison
Pour profiter de la
saison.
Voici venu le bel été
Qui nous offre tant
de beauté
Quand sur la plage,
les demoiselles
Livrent au soleil qui
les pille
Les beaux trésors de
leur jeunesse
Cachés derrière une ficelle,
Cachés derrière une ficelle,
Et, à la vague qui les rhabille,
Leur joli corps pour
des caresses.
L’été est dur, l’été
est chaud
Car le soleil se lève
tôt
Afin de nous brûler
la peau ;
Mais la tête sous un
chapeau
Allongé les deux
pieds dans l’eau
On ne pense plus au
boulot
En profitant du temps
si beau
Pour s’accorder un
bon repos.
Dans la douceur de la
soirée,
Sur leurs épaules
libérées
Le souffle frais de
l’alizé
Donne aux filles de
doux baisers
Qui leurs procurent
tant de frissons
Et de désirs un peu
fripons,
Qu’elles
s’abandonnent tendrement
Pendues au cou de
leur amant.
Puis quand s’éteignent
les lampions
Et les accords du
violon,
Sous les étoiles qui
pâlissent
Les amoureux alors
s’unissent
En cet instant de
volupté
Où ils oublient le temps qui passe
Et la fraîcheur qui
laisse place
A la fournaise de
l’été
Jmie (14/07/2010)
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