La langue française
est ainsi faite
Que bien des mots
portent à confondre
Des choses qui ne
sont pas faites
En vérité pour
correspondre.
Ainsi voici donc un
pêcheur
Qui n’est pas
forcément pécheur
Mais qui pourrait
être les deux ;
Et c’est souvent le
cas pour ceux
Qui aiment au bord de
la rivière
Ou sur celui d’une
litière
Tendre leur gaule
pour taquiner
Le p’tit goujon en
matinée
Et en soirée leur
dulcinée.
On est sur terre,
paraît-il,
Plus de pécheurs que pécheresses
Mais ce n’est pas une
maladresse
De dire aussi me
semble-t-il
Que les pécheresses
sont nombreuses
Bien plus je crois
que les pêcheuses
Qui du goujon ne
font folie
A moins qu’il ne soit
dans leur lit.
Monsieur le curé,
sous les cieux
Est un pêcheur
invétéré
Qui dans le lac sait
tirer
Du beau fretin fort
délicieux
Mais pour mener une âme à Dieu
En la matière on ne
fait mieux
Quand il ferre une pécheresse
Qui gentiment va à confesse.
Pardon, Mesdames, ne
pensez pas
Que je vous crois
l’âme légère
Mais du pêcheur qui exagère
En vous disant du
blablabla
Ou du pécheur plus
farfelu
Ne visant que votre
vertu,
Vous ne pouvez faire
de méprise
Si ma leçon est bien
comprise.
Car pour savoir la
vérité
Je peux vous dire
avec clarté
Qu’un vrai pêcheur au
bord de l’eau
A sur la tête un
chapeau
Tandis que l’autre,
d’un p’tit accent
Voudrait se faire
votre amant…
A vous de voir large
ou pointu
Le quel des deux sera
l’élu.
………………………………..
Mais je suis sûr,
bien entendu
Que l’un et l’autre
bienvenus
Seront chez vous fort
bien reçus,
D’autant que nous
l’avons bien vu
Ils peuvent être
confondus.
Jmie (20/10/2012)
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